[ Light ] — Pv

[ Modérateur ]

Spoiler:

L I G H T
NAMIBIAN REFFERS ft LATIN SHIVER

You show the lights that stop me turn to stone
You shine It when I'm alone
And so I tell myself that I'll be strong
And dreaming when they're gone

Très peu de temps s'était écoulé depuis sa rencontre avec Rashieka. Une rencontre douloureuse, violente et haute en rebondissement. C'était d'ailleurs en ne sachant toujours pas si la Reine d'Emeraude allait accepter sa proposition que l'étalon s'en était retourné chez lui. Marchant lentement tout en boitillant, le mâle à la robe dorée parsemée de poussière, de boue et de sang n'avait plus tellement l'allure d'un roi, malgré le fait que son état actuel aie été causé par son voyage au centre du royaume Edelrin, qui l'avait autrefois accueillit comme un membre à part entière. Enfin, c'est ce qu'il avait cru, jusqu'à ce qu'on lui balance qu'il ne restait qu'un simple sujet, un simple garde, seulement voué à protéger sa reine et ses terres sans avoir quoi que ce soit à dire.

Mais aujourd'hui, tout avait changé. Désormais, Reffers avait une totale liberté de choix sur sa vie, tout en incluant un nombre de nouvelles responsabilités certes indéniables, mais qui lui permettraient dorénavant d'aider du mieux qu'il pouvait, tout en se faisant entendre et écouter. Mais s'il était venu en ce lieu aujourd'hui, ce n'était pas pour quelconque oeuvre royale ou décision importante. Non, c'était simplement pour pouvoir panser ses blessures et nettoyer son corps souillé, afin que sa robe puisse reprendre son éclat de jadis. Se dirigeant ainsi en direction de la rive avec la ferme intention d'y plonger son corps tout entier, Namibian eu un moment d'hésitation, alors que le vent lui menait les effluves d'une présence étrangère. Se retournant vivement, le Pirate scuta méticuleusement les alentours, jusqu'à ce que ses yeux captent les formes sveltes et féminines d'une jument à la robe rousse et au visage d'ange.

Latin Shiver. Laissant un doux sourire s'afficher sur ses lèvres, le mâle abandonna toute idée de baignade et fit face à la nouvelle arrivant, oreilles pointées. « Latin ... Je commençait à me demander si tu n'avais pas fini par perdre dans les galeries Helrion. » La taquina-t-il avec un bref clin d’œil, visiblement heureux de la voir. Car s'il était Roi aujourd'hui, c'était en - grande - partie grâce à elle.

[ Admin ]

Slowly drifting

Depuis son arrivée sur PYH, Latin n'avait rencontré que quelques personnes, et aucunes n'avait été vraiment très concluante. Ils parlaient tous beaucoup, beaucoup trop. Ils ne réfléchissaient pas. Il lui fallu peu de temps pour comprendre que le royaume tout entier courrait un grave danger, avec un assassin toujours en liberté, qui tapait partout, à tous moments, sans aucun remord. Cela attristait beaucoup la jument, qui avait quitté son pays natal pour avoir la paix, et elle se retrouvait sur des terres en guerre. A croire que la chance n'était vraiment pas avec elle.

Shiver était partie se promener dans les terres de son unique ami, avec l'espoir de le voir, de le trouver. Mais depuis ce matin, c'était peine perdue, le nouveau Roi des mers devait vaquer à des activités plus importantes, dû à son nouveau rang. Elle soupira. La perle s'arrêta enfin, face à l'océan qui bordait les terres du pirate, et inspira une grande bouffée d'air. Le regard figé vers l'horizon, ses souvenirs revinrent la hanter. Tin' se souvint de la forêt dans laquelle elle avait été abandonnée plus jeune, et le calvaire qu'elle avait enduré, seule, dans un silence profond, au fond des bois. Elle était tombée amoureuse, elle avait été déçue. L'histoire s'arrêtait là. Tout comme Reffers.

Et puis, une voix familière la tira de ses pensées. Latin ... Je commençait à me demander si tu n'avais pas fini par perdre dans les galeries Helrion. Son coeur manqua un battement, elle l'avait enfin trouvé. Ou plutôt, c'était lui, qui l'avait retrouvée. Cependant, il n'avait pas tort, elle avait passé des heures à vagabonder sur les terres Helrion, belles à couper le souffle. La femelle se tourna, et ses yeux glissèrent vers ceux du grand palomino. Heureuse. Oui, mais je commençais à avoir froid. fit-elle simplement, d'un ton légèrement ironique. Elle savait qu'il comprendrait.

Sans plus attendre, Bambi lui adressa un de ses plus beaux sourires, et s'empressa de reprendre la parole, elle qui d'ordinaire, n'était que peu bavarde. Tu peux l'dire, que je t'ai manqué ! taquine.